Sans doute d'un mot swahili (=tchéga) signifiant retrousser ses habits, le séga était à l'origine la musique des esclaves africains (cf: séga, article Wikipédia).
Certains artistes, osant la comparaison avec le zouk des Antilles, regrettent que leur musique n’ait jamais accouché d’un Kassav’ et que le maloya, bien que désormais promu par les institutions, passe encore trop peu sur les radios locales, qui lui préfèrent son cousin, le séga, ou des musiques internationales.— (Fabien Mollon, Le maloya, une musique passée de la clandestinité à la célébrité, Le Monde. Mis en ligne le 20 décembre 2021)
Et comme Camille était l’enfant d’un couple divorcé, et recomposé plusieurs fois, elle en avait à revendre des mamans, des mams, des mumies, des tatas, des taties, des mémés, des mamés, des mamies et des sœurettes… Et toutes voulaient goûter au célèbre séga piqué dans les bras d’un authentique Créole à la peau bronzée.— (Philippe Morvan, L’envol du papangue, Orphie, 2024)