rosoyer
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- → voir rosée S’écrivait roussoyer au XVIe siècle. Au XIIIe siècle, signifiait « avoir la couleur de la rose » [1].
Verbe
[modifier le wikicode]rosoyer \ʁo.zwa.je\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Désuet) Tomber en forme de rosée.
De la douce liqueur rosoyante du ciel.
— (Mathurin Régnier, Satires, V)
- (Rare) Avoir des reflets roses ; prendre une teinte rosâtre.
- Engourdi que je suis par le froid de l’absence,
J’ai, comme un sens vieilli, perdu cette puissance
Qui fait, sous les glaçons, rosoyer le printemps. — (Jules Le Fèvre-Deumier, Confidences, 1833) Verse-nous largement le vin de l'idéal
— (Désyr Ravon, Poëmes contemporains, « À Victor Hugo » ; Librairie des bibliophiles, Paris, 1876, p. 10)
Qui rosoie en ta coupe et comme un rubis luit.
- Engourdi que je suis par le froid de l’absence,
Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Lyon) : écouter « rosoyer [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « rosoyer [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « rosoyer [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (rosoyer)
- [1] : Algirdas Julien Greimas, Teresa Mary Keane, Moyen français, Larousse, 2007