reinage
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- De reine.
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
reinage | reinages |
\ʁɛ.naʒ\ |
reinage \ʁɛ.naʒ\ masculin
- (Régionalisme) Fête paroissiale annuelle où l'on nommait un roi et une reine. Parfois ces titres étaient mis aux enchères.
- C’est le jour du Reinage.
On appelle ainsi la fête du village ; on choisit un roi, une reine.
Ils arrivent couverts de rubans. Des rubans au chapeau du roi, des rubans au chapeau de la reine.
Ils sont à cheval tous deux, et suivis des beaux gars du pays, des fils de fermiers, qui ont rempli leurs bourses ce jour-là, pour faire des cadeaux aux filles.
On tire des coups de fusil, on crie hourrah ! on caracole devant la mairie, qui a l’air d’avoir un drapeau vert : c’est une branche d’un grand arbre.
Les gendarmes sont en grand uniforme, le fusil en bandoulière, et mon oncle dit qu’ils ont leurs gibernes pleines ; ils sont pâles, et pas un ne sait si, le soir, il n’aura pas la tête fendue ou les côtes brisées. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889) Le reinage consistait à attribuer les titres de Roi et Reine à deux paroissiens, à l'occasion de la fête patronale, voire plusieurs fois dans l'année lors de la fête de saints particulièrement honorés.
— (Robert Bouiller, Alice Taverne, Coutumes et superstitions foréziennes, Éd. du musée forézien 1974)À ceux qui ont été ci dessus il faudrait associer également : ducasse, kermesse, pardon, troménie, roumérage, reinage, etc. Toutes ces désignations sont plus ou moins linguistiquement « motivées » par le type de fête (religieuse, paroissiale, communale, profane et ludique).
— (Michel Valière, Ethnographie de la France, Éd. Armand Colin, 2002)
- C’est le jour du Reinage.