refalloir
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]Verbe
[modifier le wikicode]refalloir \ʁə.fa.lwaʁ\ 3e groupe (voir la conjugaison)
- (Familier) Falloir à nouveau.
Pour leur amalgame, il en était arrivé à la conclusion, valable pour tous les temps, qu'il refallait à la nation et au Roi une armée.
— (Raymond Brugère, Courtes mais éblouissantes vies ministérielles parallèles de Chateaubriand et Lamartine 1823-1848, Éditions Calmann-Lévy, 1957)Avec le temps là qu'il fait, ça ne sera pas une promenade, et puis, il refaudra courir la montagne pour l'annonce de la tatan Félicie...
— (Jacques-Joseph Bammert, Contes et légendes de la montagne vosgienne, Remiremont : chez l'auteur, 1978)Rien de grave. Il va refalloir les laissez-passer, même pour enfants et nous ferons notre mars tranquillement.
— (Michel Canton, Xivry-Circourt, un village lorrain occupé: 1915 : le temps des illusions, Éditions Publibook, 2003, p. 36)Eh bien dans cette mesure, mon cher Justin Loret, va refalloir nous dire votre honorée du tant.
— (Valère Novarina, Le monologue d'Adramélech, Éditions P.O.L., 2010)
Notes
[modifier le wikicode]- Note : Ce verbe semble être d’usage plus courant au Québec qu’en France.
Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Lyon) : écouter « refalloir [Prononciation ?] »
- Bourg-en-Bresse (France) : écouter « refalloir [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « refalloir [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- Jean-Baptiste de La Curne de Sainte-Palaye, Dictionnaire historique de l'ancien langage françois, 1756 à 1781, rééd. :tome 9 (R-S), Niort : chez L. Favre & Paris : chez H. Champion, 1881, p. 99
- Jean Humbert, Nouveau glossaire génevois, tome 2, Genève : chez Jullien frères, 1852, p. 144
- J.-H. Bonhôte, Glossaire neuchâtelois, Neufchatel : imprimerie de H. Wolfrath et Metzner, 1867, p. 209