rebellitude

Français

Étymologie

Mot dérivé de rebelle, avec le suffixe -itude

Nom commun

Singulier	Pluriel
rebellitude	rebellitudes
\ʁə.bɛ.li.tyd\

rebellitude \ʁə.bɛ.li.tyd\ féminin

1. (Ironique) Posture rebelle.
   • D'autant que le contenu même du journal, comme de juste, allait dans le bon sens de la rebellitude en chromo et de la dérangeance la plus échevelée : « Vingt-huit pages de belle tenue sur le sexe et les lycéens. Critique raisonnée du discours officiel sur l'éducation sexuelle. […] » — (Le cadavre bouge encore: précis de réanimation littéraire, sous la direction de Pierre Bottura & Oliver Rohé, en collaboration avec Juliette Joste & Bernard Quiriny, éd. Léo Scheer, 2002, p. 74)
   • Ils ont le front, en plus, de s'intituler « loyalistes », tout ça parce que j'ai essayé de balayer leur gouvernement d'union de mes couilles, que j'avais été assez bon pour consentir à laisser arriver aux affaires. Les rebelles, en réalité, c'est nous, ma vieille ! À nous les joies de la rebellitude ! Eux, ce sont les gentils, les légitimes. Elle est pas à se la découper en tranches fines et à se la servir tiède, celle-là ? — (Pierre Jourde, Le Maréchal absolu, Éditions Gallimard, 2012, chap. 1)
   • Et Gainsbourg, officiellement, c'est le rebelle par excellence. Mais ces rebellitudes assumées, confortables, bien tranquilles, sont exactement ce qui nous gouverne. — (Renaud Camus, Vue d’œil: Journal 2012, éd. Fayard, 2013)
   • L'acteur et le passif se confondent : servitude volontaire : un pour tous et tous contraints. L'être hante l'avoir et la fonction de l'objet fétiche n'est pas de prendre une photo ou communiquer (téléphone) mais de montrer qu'on le possède. Le fétichisme de la marchandise n'ayant rien à craindre des rebellitudes post-modernes. — (Raphaël Levesque, La Légende du figuier, Société des Ecrivains, 2014, page 91)

Prononciation

• France (Vosges) : écouter « rebellitude [Prononciation ?] »