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rappelable

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(1842)[1] Dérivé de rappeler, avec le suffixe -able.
Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
rappelable rappelables
\ʁa.pə.labl\

rappelable \ʁa.pə.labl\ masculin et féminin identiques

  1. Qui peut être rappelé, à quoi on peut de nouveau faire appel.
    • Ces deux causes de réserve obligée, billet remboursable à vue et dépôt promptement rappelable, n'existent pas dans les banques allemandes : la première point du tout, la seconde dans une très-faible mesure seulement. — (Anselme Batbie, Le Crédit populaire, Guillaumin et Cie, Paris, 1864, pages 228-229)
    • [..] dans presque toutes les banques, dans celles surtout qui bonifient un intérêt aux déposants, une certaine partie seulement des fonds est immédiatement rappelable ; pour les sommes supérieures, il faut un avis préalable, dont le délai varie suivant l’importance du retrait ; [...] — (Ignaz Einhorn Horn, La liberté des banques, Guillaumin et Cie, Paris, 1866, page 122)
  2. (En particulier) Que l’on peut rappeler à servir.
    • La Défense a du personnel en réserve, maintenu à domicile, rappelable en cas d’urgence. — (Coronavirus : l’armée belge intervient dans deux maisons de repos à Jette et Lustin, rtbf.be, 8 avril 2020)
    • [...] "nous travaillons en mode dégradé eu égard aux gardes d’enfants, aux personnels en maladie ou en réserve opérationnelle, explique la commissaire. La réserve opérationnelle de fonctionnaires appelés à rester chez eux durant une période permet de préserver les policiers de l'épidémie et de conserver une force rappelable en cas de besoin". — (D'Aubagne à La Penne-sur-Huveaune : les contrôles de police du week-end de Pâques, laprovence.com, 15 avril 2020)
  3. Que l’on peut rappeler à la mémoire.
    • Certaines de ces traces, rappelables directement à la conscience, sous-tendent la mémoire et l’apprentissage.

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Références

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  1. Figure dans la première édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1842, page 361.