qui se fait brebis, le loup le mange
Apparence
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Étymologie
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Locution-phrase
[modifier le wikicode]qui se fait brebis, le loup le mange \ki sə fɛ bʁə.bi lə lu lə mɑ̃ʒ\
- (Proverbial) Il est quelquefois dangereux d’avoir trop de douceur ; les méchants profitent de l’excessive bonté d’une personne pour l’opprimer.
- Les loups et les moutons ne gâtent point les beautés de ce morceau , parce que les Anglais n'attachent point .» ces mots une idée basse : ils n'ont point le proverbe , qui se fait brebis , le loup le mange. — (Voltaire, Jules César, acte 1, sc.8, note de l'auteur, dans Œuvres complètes : Théâtre, Bruxelles : Ode et Wodon, 1829, vol.14, p.197)
- La douceur, le paysan a ouï dire qu'il fallait l'admirer. Il l'admirera. Mais ce ne sera pas sans une certaine réserve.
Qui se fait brebis, le loup le mange. — (Henri Pourrat, Sous le pommier, chap.IV :Valeur de l'Homme, Albin Michel, 1945)
Variantes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]- Breton : gra da oan hag e vi touzet (br)
Prononciation
[modifier le wikicode]- Aude (France) : écouter « qui se fait brebis, le loup le mange [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- Paul Desalmand, Yves Stalloni, Proverbes oubliés expliqués, 2017, ISBN 978-2-81231-623-4, page 31