pyrée
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (Siècle à préciser) Du latin pyreum.
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
pyrée | pyrées |
\pi.ʁe\ |
pyrée \pi.ʁe\ masculin
- Lieu, autel, petit temple, où les prêtres mazdéens entretenaient un feu sacré.
Le Guèbre, esclave des Turcs ou des Persans ou du Grand Mogol, peut-il compter pour sa patrie quelques pyrées qu'il élève en secret sur des montagnes ?
— (Voltaire, Dict. phil. Patrie, 1)Ahouramazdâ n'avait ni statues, ni sanctuaires mystérieux, ni autels ; mais sur les hauteurs s'élevaient des pyrées, c'est-à-dire des abris où la flamme sacrée était alimentée d'âge en âge par des prêtres dont le devoir était de ne pas la laisser s'éteindre.
— (Gaston Maspéro, Histoire ancienne des peuples de l'Orient, chapitre XI : l'Asie au temps des Sargonides ; Librairie Hachette et Cie, Paris, 1893, page 503)Les mages d’Atropatène, munis de pyrées ambulants montés sur des chars de prières, pénétrèrent dans le pays derrière les cavaliers et, parcourant une à une les satrapies arméniennes, s’acharnèrent à éteindre les croyances locales et à humilier les divinités dissidentes.
— (Amin Maalouf, Les Jardins de lumière, 1991, Le Livre de Poche, page 196)
Apparentés étymologiques
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]Homophones
[modifier le wikicode]Anagrammes
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Références
[modifier le wikicode]- « pyrée », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage