prenestr
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- De l’ancien français fenestre (« fenêtre ; passage ») avec un changement du f en p, le f étant pris pour une mutation par spirantisation dans he fenestr (« sa fenêtre (à elle) »), d'où le moyen breton penestr[1], qui a évolué en prenestr sous l’influence de prennañ (« fermer »), une fenêtre étant quelque chose que l’on ferme[2].
Nom commun
[modifier le wikicode]Mutation | Singulier | Pluriel 1 | Pluriel 2 | Pluriel 3 |
---|---|---|---|---|
Non muté | prenestr | prenestroù | prenestrer | prenestri |
Adoucissante | brenestr | brenestroù | brenestrer | brenestri |
Spirante | frenestr | frenestroù | frenestrer | frenestri |
prenestr \ˈprẽːnɛst(r)\ masculin
- Fenêtre.
Kas a reas Sezni Gwegen da gichen ar prenestr a skoe war ar pleg-mor.
— (Goulc’han Kervella, Brezel ar Rigadell, Al Liamm, 1994, page 40)- Il conduisit Sezny Guéguen près de la fenêtre qui donnait sur la baie.
Edon o cʼhortoz gwelout ur savadur e-giz kastell Brest, bihanocʼh marteze, met gant tourioù ha mogerioù tev ha prenestroù hir ha strizh.
— (Roparz Hemon, Ar Cʼhorf dindan dreid va zad-kozh, in Al Liamm, no 12-13, janvier-avril 1949, page 29)- Je m’attendais à voir un bâtiment comme le château de Brest, plus petit peut-être, mais avec des tours et de larges remparts et des fenêtres longues et étroites.
Dérivés
[modifier le wikicode]Références
[modifier le wikicode]- ↑ Jehan Lagadeuc, Catholicon, Tréguier, 1499
- ↑ Victor Henry, Lexique étymologique des termes les plus usuels du breton moderne, J. Plihon et L. Hervé, Rennes, 1900 → lire sur wikisouce