préalléguer
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]Verbe
[modifier le wikicode]préalléguer \pʁe.a.le.ɡe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Extrêmement rare) Alléguer auparavant.
Si le salut de l’ame ne nous est plus commandé que celui du corps, & si la conservation de la Religion ne nous eût été plus chere que celle de notre ville, nous n’eussions non plus ménagé de regles d’Etat pour nous sauver, que l’on a fait à nous perdre ; voire aussi certaines & infaillibles, comme sont fausses celles que l’on peut préalléguer à notre ruine, sous couverture de l’avénement du parti, si est-ce qu’on ne peut nier qu’il n’apporte un grand avancement aux affaires de celui qui s’en rendra le maître, pour l’honneur & la réputation : c’est pourquoi douteux si nous nous devons rendre pour la conservation de notre particulier, ce que nous ne pouvons ayant égard à la conservation de la Religion, du parti & de l’honneur de ceux qui en ont la principale conduite.
— (Charles-Joseph Mayer, Galerie philosophique du 16e siècle, 1783)
Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- Somain (France) : écouter « préalléguer [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- Louis Nicolas Bescherelle, dans son Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française, 1875, cite ce verbe, en précisant inusité, et son utilisation semble effectivement avoir été extrêmement rare.