possédable

Français

(XVI^e siècle) Dérivé de posséder, avec le suffixe -able.

possédable \pɔ.se.dabl\

Susceptible d’être possédé.
- D’advantage, pour le contenter entièrement, voilà sept cents mille et trois philippus que je lui livre ; et pour l’intérest qu’il pourroit prétendre, je lui cède la métairie de la Pomardière à perpétuité, pour lui et les siens, possédable en franc alleu ; voyez ci le contract de la transaction. — (François Rabelais, Gargantua, chapitre XXXII, 1534)
- Aujourd’hui plus justement encore qu’au moyen âge on peut répéter le vieil adage : « nulle terre sans seigneur » ; tout ce qui existe est occupé ; il n’y a pas au jour présent dans les pays civilisés, demain peut-être sur toute la surface du globe, il n’y a pas un objet possédable si l’on veut me permettre ce mot, qui ne soit en effet possédé et qui n’ait son maître. — (Antonin Rondelet, Du spiritualisme en économie politique, Didier et C^ie, Paris, 1860, page 24)
- Autrement dit, comme n'importe quel autre bien possédable, les productions intellectuelles peuvent être aliénées. — (Des faits et des droits, Les Cahiers de Fontenay n^o 51/52, ENS édition, septembre 1988, page 93)