porte-flingue
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- Expression figurée constituée du verbe porter et du substantif flingue, terme d’argot désignant une arme à feu.
Nom commun
[modifier le wikicode]Invariable | |
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Masculin et féminin |
porte-flingue \pɔʁ.tə.flɛ̃ɡ\ |
porte-flingue \pɔʁ.tə flɛ̃ɡ\ masculin et féminin identiques
- (Argot) Bandit portant une arme à feu, en général une arme de poing, pour protéger un chef de bande, menacer des tiers, ou tuer.
Il était, à cette époque, un de ceux qu’on appelait familièrement les « porte-flingue », des tueurs à qui on confiait les basses besognes et qui s’en accommodaient sans rechigner, sans réfléchir et, pour certains sûrement, sans déplaisir.
— (Jean-Philippe Buord, Les mystères de la Haute-Savoie, page 284, Éditions de Borée, 2005)
- (Péjoratif) Personne exécutant des décisions d’une autre personne.
Aujourd’hui, l’ambiance fleure bon les purges staliniennes, on accuse par vagues, on lynche à la télé, […], les journalistes jouent les porte-flingue et dégainent la mitrailleuse à morale au premier geste suspect, on dit quand c’est bien et on dit quand c’est mal, osent-ils annoncer, le visage grave […]
— (Michaël Perruchoud, Bartali sans ses clopes, page 20, L’Âge d’Homme, 2008)
- (Péjoratif) Personne exprimant officieusement ou de manière anonyme l'opinion d’une autre personne en vue, celle-ci étant contrainte, en raison de ses responsabilités, à feindre, pour la façade, une certaine réserve et une certaine hauteur de vue.
À l’inverse, un porte-flingue de Manuel Valls a promis salle des Quatre colonnes de « couper les couilles de ce petit con ».
— (Loïc Besson, Tristan Quinault Maupoil et Arthur Berdah, « Déchéance : moquée à droite, la sortie de Macron embarrasse la gauche », 10 février 2016, Lefigaro.fr, « Le Scan Politique - Les verbatims »)
Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Vosges) : écouter « porte-flingue [Prononciation ?] »