pomper l’air
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]Locution verbale
[modifier le wikicode]pomper l’air \pɔ̃.pe l‿ɛʁ\ intransitif (se conjugue → voir la conjugaison de pomper)
- (Sens figuré) (Familier) Importuner, ennuyer.
Je lui raconte comment le fameux docteur avait acheté un domaine dans les bois, près de Marseille, où il vivait à poil en toute saison. Un peu piqué, même beaucoup. Que j’en suis parti, parce que cette façon de comprendre la vie me pompait l’air.
— (Giono, Grands Chemins, 1951, page 189)Moi, quand j’ai pas envie de parler à ma bonne femme, ou quand j’ai des parents qui viennent me pomper de l’air à la maison, je branche le truc et je suis peinard.
— (René Fallet, Paris au mois d’août, Denoël, 1964, Le Livre de Poche, page 37)« Ouvre la fenêtre, on étouffe ici. - Mais la fenêtre est déjà ouverte, mon petit cœur. - Exact. Alors c'est toi qui me pompes l'air ! » [Elle le quitte pour toujours.]
— (Roland Topor, Pense-bêtes, 1992)
Synonymes
[modifier le wikicode]→ voir casser les couilles
Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Lyon) : écouter « pomper l’air [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « pomper l’air [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- « pomper », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage