philogénétique
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- Vient de phylogénétique par confusion avec le préfixe homophone philo-, plus courant que phylo-.
Adjectif
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
philogénétique | philogénétiques |
\fi.lɔ.ʒe.ne.tik\ |
philogénétique \fi.lɔ.ʒe.ne.tik\ masculin et féminin identiques
- Variante orthographique de phylogénétique. — Il s’agit d’un terme utilisé qui n’est pas d’un usage standard.
L’étude comparative des substances albumineuses extraites des différentes formes organiques appartenant à des degrés différents de développement philogénétique, a, en effet, montré que la constitution des substances albumineuses se perfectionnait et se compliquait à mesure qu’on les considérait dans les degrés de plus en plus élevés de l’échelle biologique, en commençant par les cellules des bactéries, et s’élevant aux cellules de la levure des champignons, des plantes vertes, des éponges, et aux formes animales possédant des fibrilles musculaires.
— (Armand Sabatier, Essai sur l’immortalité au point de vue du naturalisme évolutioniste, Librairie Fischbacher, Paris, 1895, page 39)Il termine son travail par une intéressante étude philogénétique du faisceau longitudinal postérieur , qui est chez les poissons la seule voie. motrice centrale ,
— (Paul-Louis Ladame, abstract en français d'un article en allemand de Alex Spitzer, in Revue neurologique, tome 8, éd. Masson, 1900.)En effet dans l’évolution philogénétique comme dans l’évolution ontogénétique on voit toujours la vie organique, végétative, apparaître avant la vie animale : or la vie organique s’exprime par les appétits, les besoins, les émotions, matière de la vie affective; la vie animale, par les sensations et les représentations, matière de la vie intellectuelle.
— (Paul Hartenberg, Les timides et la timidité, page XII , 1901 → lire en ligne)L'évolution philogénétique de la mâchoire supérieure se marque par la réduction de la partie frontale accompagnée de l'infraposition des incisives.
— (Acta stomatologica belgica, volume 59, 1962.)Le graphisme a des origines motrices et perceptives, différentes fonctions concourent à sa réalisation. Il présente une évolution dont on peut suivre les manifestations dans la forme et le contenu. Il a une histoire qui peut être étudiée aussi bien sur le plan ontogénétique que sur le plan philogénétique.
— (Liliane Lurçat, Études de l’acte graphique, Mouton, Paris, 1974, page 20 → lire en ligne)