paroxystique

Français

Étymologie

(Siècle à préciser) Dérivé irrégulier de paroxysme ; voir paroxyntique, forme étymologiquement correcte^[1] et paroxysmique, forme régularisée.

Adjectif

	Singulier	Pluriel
Masculin et féminin	paroxystique	paroxystiques
Masculin et féminin	\pa.ʁɔk.sis.tik\

paroxystique \pa.ʁɔk.sis.tik\ masculin et féminin identiques

Qui se présente sous forme de paroxysme, aigu, sévère, extrême.
- Il faut quand même se remettre dans le contexte. Vous venez d'avoir une joie paroxystique, vous êtes enfin enceinte. Et deux jours après, tout à coup, vous avez le père de votre enfant qui dit qu'il ne vous aime plus. — (La maison des maternelles, 7/10/2024)
- La goutte abarticulaire est celle qui s'installe ailleurs que sur les articulations. La goutte abarticulaire peut être aiguë, paroxystique, ou bien larvée. La goutte abarticulaire paroxystique est celle qui fait le mieux ses preuves. — (Charles Achard, Maladies de la nutrition: rhumatisme chronique, Éditions Maloine, 1922 , page 366)
- La vulgarité du nombre a accompli son œuvre : une rencontre, ce n’est plus rien. On a des exemples paroxystiques : Proust rencontrant Joyce dans un taxi et, pendant cette entrevue unique, ne parlant que du prix de la course. — (Amélie Nothomb, Journal d’Hirondelle, Éditions Albin Michel, Paris, 2006, page 43)
- Hicks identifie deux catégories d’acmés (« climax ») : d'une part, celui correspondant au développement d'une action arrivée à son moment paroxystique, par exemple le saut d'une ballerine ou le coup droit d'un boxeur ; d'autre part, celui susceptible de produire les effets psychologiques les plus intenses, […]. — (Vincent Lavoie, « The Atlas Group Archiv : Les imaginaires factuels d'une guerre civile », dans Photojournalisme et art contemporain: les derniers tableaux, sous la direction de Gaëlle Morel, Éditions des Archives contemporaines, 2008, page 79)
- L’agitation de Louis Zèdre-Rouge trouva son terme avec la soudaineté d’une fin de tempête : toute excitation paroxystique quitta ses membres, sa figure changea ; il travailla dès lors avec un calme étrange. — (Robert Darvel, L’Homme qui traversa la Terre, Les Moutons électriques, 2016, page 53.)