parisis

Voir aussi : Parisis

Français

(XI^e siècle) Du bas latin parisiensis (« parisien ») issu du latin Parisii.

Invariable
parisis \pa.ʁi.zi\

parisis \pa.ʁi.zi\ masculin et féminin identiques

(Histoire) Qualifiait la monnaie qui se frappait à Paris et qui était plus forte d’un quart que celle qui se frappait à Tours.
- Eh bien, le fisc vient de le louer à Guillaume Alixandre, historieur, pour six livres huit sols parisis par an. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- Les pâtissiers obtiennent de la sorte en 1606 un arrêt du Parlement interdisant à Hélène Baltazard, fille de pâtissier mais mariée, de « faire et débiter des saucisses appelées godiveaux à peine de confiscation desdites marchandises et de vingt livres parisis d'amende». — (Anne Montenach, Espaces et pratiques du commerce alimentaire à Lyon au XVII^e siècle: l'économie du quotidien, Presses universitaires de Grenoble, 2009, p. 225)

Selon certains lexicographes, on prononce le \s\ final.

Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (parisis), mais l’article a pu être modifié depuis.

Du latin Parisii, voir ci-dessus.

parisis *\Prononciation ?\ masculin

Parisis.
- Ja ne li coustera deux paresis — (Aiol, édition de Normand et Raynaud, page 101.)
  La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

parisis *\Prononciation ?\

Parisien.
- Genz françoise, genz paresise — (Renclus de Molliens, Le roman de Carité, manuscrit 23111 français de la BnF, selon F. Godefroy.)
  La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage