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papelonner

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Variante de papillonner ; voir papelonné attesté antérieurement en héraldique[1] qui faisait aussi papillonné[2] en ancien français et pampiller (« orner de pampilles »).
Champ papelonné.

papelonner \pap.lɔ.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Rare) Marquer de motifs dont le dessin ressemble à une imbrication d'écailles.
    • Ces pierres, d'un gris bleuâtre, papelonnant le sol écaillé, font l'effet de verrues sur le dos d'un crocodile centenaire ; elles découpent mille déchiquetures bizarres sur la silhouette des collines, qui ressemblent à des décombres d'édifices gigantesques. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, chapitre IX ; Éditions Julliard, collection Littérature, Paris, 1964, page 157)
    • Les toits de ces maisons et souvent les étages supérieurs sont couverts de petites tuiles rondes de bois imbriquées et papelonnées comme des écailles de carpes. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 27)
    • Les hauts toits d’ardoises délicatement imbriquées et papelonnées traçaient sur le ciel clair des lignes agréablement correctes. — (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863, chapitre V)
    • L’autre, au contraire, n’a ni un ornement, ni une guipure ; il est simplement papelonné comme un homme d’armes d’écailles. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)

Prononciation

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Références

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  1. « papelonné », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  2. Frédéric GodefroyDictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (papillonné)