péremptoirement
Étymologie
[modifier le wikicode]- (Date à préciser) Dérivé de péremptoire, avec le suffixe -ment.
Adverbe
[modifier le wikicode]| Invariable |
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| péremptoirement \pe.ʁɑ̃p.twaʁ.mɑ̃\ |
péremptoirement \pe.ʁɑ̃p.twaʁ.mɑ̃\ invariable
- D’une manière péremptoire, décisive.
Faites entrer cette personne, dit péremptoirement M. Camusot dont le mécontentement perça, malgré son apparente indifférence.
— (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, troisième partie)C’est autant qu’il en faut, interrompit péremptoirement le capitaine.
— (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)M. Armand de Gavinard était bien réellement un chasseur d’Afrique, ainsi que l’avait péremptoirement démontré Joseph.
— (Octave Mirbeau, Contes cruels : Gavinard)C’est Simon qui parlerait fort ! Qui lui imposerait ses principes, sa manière de voir. Qui lui indiquerait péremptoirement la marche à suivre.
— (Yves Gibeau, Allons z’enfants, 1952)Avec si peu de recul, on se gardera d’affirmer péremptoirement qu’on a affaire là à un futur classique du nanar qu’on projettera à la Nuit Nanarland dans 10 ans, mais c’est bien cette vision qui vient spontanément à l’esprit quand on regarde ce film à deux pégus dans une salle de cinéma vide et qu’on se prend à éclater de rire encore et encore devant la dégaine de Vincent Cassel ou la diction précieuse de Romain Duris.
— (Barracuda (pseudonyme), Chronique du film Fleuve Noir, sur www.nanarland.com, 2020)
Traductions
[modifier le wikicode]- Anglais : peremptorily (en)
- Catalan : peremptoriament (ca)
- Espagnol : perentoriamente (es)
- Italien : perentoriamente (it)
- Sicilien : perentoriamenti (scn)
Prononciation
[modifier le wikicode]- La prononciation \pe.ʁɑ̃p.twaʁ.mɑ̃\ rime avec les mots qui finissent en \mɑ̃\.
- France (Lyon) : écouter « péremptoirement [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- « péremptoirement », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (péremptoirement)