Le nom commun date de 1483. Le mot source est oorring, ce qui signifie “boucle d’oreille” en néerlandais.
Le sens actuel est “cordage reliant une ancre à la bouée qui permet d'en repérer l'emplacement”. Le changement de sens est probablement une métaphore : la forme d’une boucle d’oreille est la même forme que l’orin, seule la fonction est différente.
Il fallait frapper un orin sur la patte de l'ancre, en se penchant au-dessus du bastingage, amarrer solidement à l'autre extrémité un flotteur, une « couille de loup » disaient les marins, ajuster la longueur en fonction du fond et lancer le tout à l'eau, […].— (Laurent Mérer, Le roman des marins, Éditions du Rocher, 2017)
(Militaire)Câble qui relie une mine marine à son lest (crapaud).
Ci-dessous, mine sous-marine allemande : à la base, le crapaud qui, reposant sur le fond, retient par un orin la mine à quelques mètres de la surface— (Paul Valluy, Pierre Dufourcq, La Première guerre mondiale : 1917-1918, Larousse, 1969)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage