oribus
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (1827) Étymologie obscure, sans rapport avec le moyen français oribus[1]. Le mot apparaît aussi au XVe siècle mais avec un sens incertain.
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier et pluriel |
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oribus \ɔ.ʁi.bys\ |
oribus \ɔ.ʁi.bys\ ou \ɔ.ʁi.by\ masculin (parfois féminin) singulier et pluriel identiques
- (Ouest) (Rare) Chandelle de résine destinée à être placée sur une cheminée.
Quand la nuit fut venue, Barbette s’empressa d’allumer un feu clair et deux oribus, nom donné aux chandelles de résine dans le pays compris entre les rivages de l’Armorique jusqu’en haut de la Loire, et encore usité en deçà d’Amboise dans les campagnes du Vendômois.
— (Honoré de Balzac, Les Chouans, 1829)Elle allait jusqu’à cacher avec soin l’espèce de sacrifice auquel elle consentait tous les soirs en laissant son petit domestique brûler chez les du Guénic un oribus, nom de cette chandelle couleur de pain d’épice qui se consomme dans certaines parties de l’Ouest.
— (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, première partie)Voici dix heures, je vous souhaite une bonne nuit, dit l’abbé Grimont en allumant l’oribus de son falot dont les vitres étaient claires et le métal étincelant, ce qui révélait les soins minutieux de sa gouvernante pour toutes les choses au logis.
— (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, première partie)Et je revois le chirurgien, les manches de sa tunique retroussées, la pipe aux dents, désarticuler, sur une table, dans une ferme, à la lueur fumeuse d’un oribus, le pied d’un petit soldat, encore chaussé de ses godillots !…
— (Octave Mirbeau, Le Calvaire, 1887)C’était un travail délicat, car la résine brûlante, au mieux de sa fluidité, reste bougrement collante. Et une fois durci, l’oribus se brise au moindre choc.
— (Gérard Boutet, Métiers insolites, 2004, page 33)- Avoir l’air d’un oribus cassé : Avoir l’air piteux.
- (Vieilli) Poudre d'oribus : Médicament inefficace.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Dérivés
[modifier le wikicode]- oribanier, oribaniére ou oribusier, oribusiére, fabricant(e) d'oribus
- porte-oribus : support de l'oribus.
Traductions
[modifier le wikicode]Anagrammes
[modifier le wikicode]→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
[modifier le wikicode]- « oribus », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
- ↑ « oribus », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
Forme de nom commun
[modifier le wikicode]oribus \Prononciation ?\
Étymologie
[modifier le wikicode]- De Oribus, comme jadis prescha publicquement nostre maistre d’Oribus. — (Rabelais, Pantagruel), latinisation d’un nom inconnu.
Nom commun
[modifier le wikicode]oribus *\Prononciation ?\ masculin
- Perlimpinpin.
- poudre d’oribus, remède de charlatan — (Rabelais, Pantagruel)
« GASTER – Dont les dames de Naples usent. J’entens qu’en ce pays-là une femme de cinquante ou soixante ans, par le moyen de certaines drogues, s’accoustrera si bien qu’elle semblera n’en avoir que vingt-cinq, tant elle se montrera belle et fresche. Que pleust à Dieu en eussé-je pour les nostres d’icy ! j’en ferois bien mon profit ! je vendrois bien ma poudre d’oribus ! »
— (François d’Amboise, Les Néapolitaines, 1584, II, 1)
- Sorte de jeu.
- Là iouyoit au fleux, au cent, à la prime, à la vole, à le pille, à la triumphe : à la picardre, à l’espinay, à trente & un, à la condemnade, […], à je m’assis, à la barbe d’oribus, à la bousquine, à tire la broche, etc. — (Rabelais, Gargantua)
Références
[modifier le wikicode]- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
Étymologie
[modifier le wikicode]- Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.
Nom commun
[modifier le wikicode]oribus \Prononciation ?\ masculin
Références
[modifier le wikicode]- Auguste Brachet, Vocabulaire tourangeau, Romania, 1872, page 91 → [voir en ligne]