Pièce de monnaie d'or française de vingt francs créée en 1803 par le Premier Consul Napoléon Bonaparte et restée en usage jusqu'à la Première Guerre mondiale.
En qualité de camarade, permettez-moi de vous offrir quelques petits secours temporaires… Et il plaça deux napoléons dans la main que le malade sortit de dessous sa couverture.— (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
— Attendez, Messieurs, dit Guillaume : Marsillat a gagné son pari, et je lui dois un louis que je le défie de prendre où je vais le mettre. En même temps, il déposa doucement, dans la main toujours ouverte de la dormeuse, le napoléon qu’il avait parié.— (George Sand, Jeanne, 1844)
Quant au jeune homme, il ne comprit sa ruine qu’au moment où le râteau s’allongea pour ramasser son dernier napoléon.— (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
Au fort du Portzic, à Brest, ont été entreposées 16 200 caisses contenant des barres d’or* numérotées et des sacs de pièces. « Probablement des Louis d’or ou des Napoléons, précise Alain Boulaire. Le 18 juin, tout l’or a été chargé en vrac. Les derniers navires sont partis in extremis et, dans la précipitation, une caisse serait tombée à l’eau. »— (« Affaire Troadec : à Brest, la fièvre de l’or est rallumée », Le Parisien, 13 mars 2017)
Arnold Spitzweg achète des cerises Napoléon. Il aime bien cette presque acidité du jaune brillant qui se confond avec le rose.— (Philippe Delerm, Il avait plu tout le dimanche, Mercure de France, 1998, page 72)