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La petite Zahira avait été élevée par une nénene qui la couvait comme un trésor, imaginant pour elle un destin fabuleux.— (Isabelle Hoarau, Tapkal, le poids du destin, nouvelle du recueil Réunionnisme. Errances, 2015, page 31)
Yaya, la vieille nénéne de mon grand-père. C’est d’elle qu’il a reçu la chanson mélancolique de la rivière Taniers. De Yaya je ne sais rien que ce qu’on m’a conté, qu’elle était fille d’esclave, arrivée à Maurice en 1820 peut-être, qu’elle avait déjà quarante ans quand mon grand-père est né, et qu’elle ne l’a pas nourri mais qu’elle l’a bercé, que pour lui elle a chanté la berceuse, parlé, récité les contes et les sirandanes.— (J. M. G. Le Clézio, Avers, Gallimard, 2023, page 151)
