myste
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (Siècle à préciser) Du latin mysta, emprunté au grec μύστης, mústês (« initié qui a promis de se tenir la bouche close, d'être silencieux »), plus avant, de μύω, múô (« être fermé, se fermer »).
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
myste | mystes |
\mist\ |
myste \mist\ masculin et féminin identiques
- (Antiquité, Religion) Initié qui a juré le silence.
Avant d'être admis à l'intérieur du temple pour subir les grandes épreuves de l'initiation, c'est-à-dire la mort symbolique, les mystes répondaient à des questions, et prononçaient une formule qui permettait leur admission, car elle prouvait qu'ils avaient été initiés aux petits Mystères.
— (V. Magnien, Les Mystères d'Éleusis, Paris, Payot, 1929, page 138)Durant les rites des mystères qui signifiaient la mort de l'initié et sa renaissance à une vie supérieure, on s'écriait, s'adressant au disciple : « À la mer, ô myste !» et le myste allait se tremper dans l'onde à la fois dissolvante et purificatrice.
— (M. Senard, Le Zodiaque, Paris, Villain et Belhomme, 1975, page 121)La régression alchimique au stade fluide de la matière correspond, dans les cosmologies, à l’état chaotique primordial, et, dans les rituels initiatiques, à la « mort » du myste.
— (Mircea Eliade, Forgerons et Alchimistes, chapitre 14 « Arcana Artis », Flammarion, coll. « Champs », Paris, 1977, page 130)
Synonymes
[modifier le wikicode]Apparentés étymologiques
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Références
[modifier le wikicode]- « myste », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage