morner
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- De morne.
Verbe
[modifier le wikicode]morner \mɔʁ.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Garnir une lance d’une morne, petit anneau destiné à éviter qu’elle blesse.
Il y a la même différence qu’entre les combats à outrance et les tournois à lances mornées.
— (Prosper Mérimée, Mosaïque, 1833)Dans les carrousels seulement, la Chevalerie de France consentait à se grouper en escadrons, encore n’était ce que pour les évolutions de théâtre où elle mornait ses armes d’hast ; ce n’était que pour briller dans les eslais ou eslès (élans ou galops), dans les estours (coups de lance), dans les foules ou trespignées (chocs de plusieurs contre plusieurs) ; mais dans les envahies (chocs d’homme à homme), mais quand il fallait tirer sérieusement l’epée, elle était impatiente de toute hiérarchie, secouait toute entrave imposée par le grade ou par une ordonnance convenue et combinée.
— (Général Étienne-Alexandre Bardin, Dictionnaire de l’armée de terre tome II, Perrotin libraire-éditeur, Paris, 1841)
- (Désuet) Émousser une arme.
- (Héraldique) Priver de ses armes naturelles (dents, bec, langue, griffes ; certains auteurs incluent aussi la queue), en parlant d’une créature.
Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- Somain (France) : écouter « morner [Prononciation ?] »
Homophones
[modifier le wikicode]Anagrammes
[modifier le wikicode]→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
[modifier le wikicode]- Académie française, Complément du Dictionnaire de l’Académie française, 1847, page 806
- Nouvelle Encyclopédie du monde (18 volumes), Éditions Leland / Librairie Aristide Quillet, 1962
- Dictionnaire encyclopédique Quillet-Grolier (16 volumes), Grolier Limitée / Librairie Aristide Quillet, 1968–1975