monisme

Français

(1875) Emprunté à l’allemand Monismus par le philosophe Christian Wolff^[1] ; → voir mono- et -isme.

Singulier	Pluriel
monisme	monismes
\mɔ.nism\

monisme \mɔ.nism\ masculin

(Philosophie) Doctrine qui explique tout l’univers, choses et êtres, par les transformations d’un élément unique.
- Non seulement on n'a jamais fourni aucune explication mécanique valable des phénomènes vitaux, mais le problème de l'origine des êtres vivants, que le monisme prétend avoir résolu, reste aussi impénétrable qu'auparavant. — (Oscar d'Araujo, « Monisme et Positivisme », le 25 Descartes 101, dans la Revue occidentale philosophique, sociale et politique, n° 6 du 1^er novembre 1889, p. 299)
- Toute la métaphysique d'Aristote est conditionnée par la nécessité d'échapper au monisme du Père des Métaphysiciens, de Parménide. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd. 1966)
- Le monisme vitaliste s'est forgé dans un contexte de proximité où l'être humain se découvre dans une relation étroite à lui-même et à son environnement. Dans cet univers restreint, la vie paraît être le principe fondamental et la condition naturelle et primitive de toute chose. — (Marie-Geneviève Pinsart, Hans Jonas et la liberté : dimensions théologiques, ontologiques, éthiques et politiques, Librairie Vrin, 2002, p. 81.)

Métaphysique :

Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (monisme), mais l’article a pu être modifié depuis.