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mohán

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : Mohan
Peut-être d’origine des langues chibchas mohán [1]

mohán \mo.ˈhan\ masculin (féminin: mohána)

  1. Être fantastique.
    • Lo ke ele a sabeba nu e ke ma tambalasito ke a kelá, a seba mohán ri belá belá, i a keleba jundá ku ele.— (Katalina, gilbertogomez.co)
      Ce qu’elle ne savait pas, c’est que ce petit poisson qui restait était en fait un mohan; qui la séduisait, la faisait tomber amoureuse, la conquit

Variantes orthographiques

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Références

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  1. El moján y su contraparte femenina la mojana son seres sobrenaturales que viven en el agua de los ríos y atraen por seducción a los niños y jóvenes para que se queden con ellos. Estas figuras son comunes a muchas comunidades rurales de Colombia, indígenas como los kogui de la Sierra Nevada (Carolina Ortiz Ricaurte, c.p.), campesinas y negras. La voz es chibcha según Alario di Filippo (218), que cita una c.p. del padre Revollo: “El mohán es un ser mitológico, de cutis albo y rubia cabellera, habitador de arroyos, riachuelos y lagunas, donde suele propasarse con las mozas que allí se bañan, por lo que goza de fama de enamoradizo”. Esta semejanza hasta en los detalles físicos sugiere una influencia indígena antigua en Palenque, pero varios pueblos de Camerún y Congo tienen una figura femenina parecida (es la nkisi o “sirena” de los Vili costeros, que encanta a los hombres; en otras partes se llama Mamíwata, del inglés Mammy Water). El moján y la mojana palenqueros tendrían pues dos orígenes culturales, amerindio y africano — (Graciela Maglia, Oralitura de San Basilio de Palenque: temas europeos, africanos y criollos)
    Le moján et son homologue féminin, le mojana, sont des êtres surnaturels qui vivent dans l’eau des rivières et attirent les enfants et les jeunes par séduction pour rester avec eux. Ces figures sont communes à de nombreuses communautés rurales de Colombie, indigènes comme les Kogui de la Sierra Nevada (Carolina Ortiz Ricaurte, c.p.), paysannes et noires. La mot est chibcha selon Alario di Filippo (218), qui cite un c.p. du Père Revollo: "Le mohán est un être mythologique, à la peau blanche et aux cheveux blonds, habitant les ruisseaux, les ruisseaux et les lagunes, où il a tendance à aller à la mer avec les filles qui s’y baignent, c’est pourquoi il est célèbre pour être amoureux. Cette similitude jusque dans les détails physiques suggère une ancienne influence indigène à Palenque, mais plusieurs peuples du Cameroun et du Congo ont une figure féminine similaire (c’est le nkisi ou «sirène» du littoral Vili, qui enchante les hommes; ailleurs c’est appelé Mamíwata, de l’anglais Mammy Water). Le moján et la mojana palenqueros auraient donc deux origines culturelles, amérindienne et africaine