mervel
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- Dérivé de marv (« mort »), avec le suffixe -el.
- Du moyen breton meruell[1][2].
- À comparer avec les verbes marw en gallois, merwel en cornique (sens identique).
Verbe
[modifier le wikicode]Mutation | Forme |
---|---|
Non muté | mervel |
Adoucissante | vervel |
Mixte | vervel |
mervel \ˈmɛr.vɛl\ intransitif (voir la conjugaison), base verbale marv-
- Mourir.
Lezvamm ar roue, trecʼhet gant ar warizi, a oa bet diskaret gant eun taol-gwad ha ne zaleas ket da vervel.
— (Yeun ar Go, Marcʼheger ar Gergoad, Breuriez ar Brezoneg er Skoliou, 1939, page 84)- La marâtre du roi, submergée par la jalousie, fut emportée par un coup de sang et mourut peu après (et ne tarda pas à mourir).
Nag a boan, ha mervel goude !... ha bezañ daonet c’hoaz marteze !
— (Jules Gros, Le trésor du breton parlé (Eléments de Stylistique Trégorroise) - Troisième partie - LE STYLE POPULAIRE, 1974, page 310)- Que de peine et mourir encore après !… et encore être damné peut-être !
- S’éteindre (feu, lumière).
Na laoskez ket an tan da vervel.
— (Jules Gros, Le trésor du breton parlé - Deuxième partie - Dictionnaire breton-français des expressions figurées, 1re édition 1970, page 349)- Ne laisse pas le feu mourir (s’éteindre).
Variantes orthographiques
[modifier le wikicode]Antonymes
[modifier le wikicode]Dérivés
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Bretagne) : écouter « mervel [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- ↑ Jehan Lagadeuc, Catholicon, Tréguier, 1499
- ↑ Albert Deshayes, Dictionnaire étymologique du breton, Le Chasse-Marée, Douarnenez, 2003, page 505b