mansionnaire
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]Nom commun 1
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
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mansionnaire | mansionnaires |
\mɑ̃.sjɔ.nɛʁ\ |
mansionnaire \mɑ̃.sjɔ.nɛʁ\ masculin
- Résident.
chanoines mansionnaires ou résidents : ceux qui desservent en personne leur église, à la différence des chanoines forains.
Le dernier seigneur mansionnaire de Saint-Cyr est le chanoine de Pingon, de 1753 à 1790.
— (Château de Saint-Cyr)
- (Belgique) (Histoire, Droit) Masuir.
Pour le titre de ma thèse, j'ai voulu conserver le nom wallon de masuirs, original et archaïque. La langue savante moderne a francisé le même radical latin : on dit mansionnaires. Mais quel motif y a-t-il pour préférer ce doublet tout artificiel à la forme naturelle et populaire plus correcte en philologie romane et bien plus harmonieuse ?
— (Paul Errera, Les masuirs : recherches historiques et juridiques sur quelques vestiges des formes anciennes de la propriété en Belgique, thèse d'agrégation, Université libre de Bruxelles, Bruxelles : chez P. Weissenbruch, 1891, page 37)
Antonymes
[modifier le wikicode]Nom commun 2
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
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mansionnaire | mansionnaires |
\mɑ̃.sjɔ.nɛʁ\ |
mansionnaire \mɑ̃.sjɔ.nɛʁ\ masculin
- Officier des rois de France de la deuxième race, chargé de faire préparer et meubler les appartements royaux ; c'était un maréchal du palais.
- Clerc préposé à la garde et à l'entretien d'une église.
Les basiliques avaient des mansionnaires ou gardiens chargés de les nettoyer et de les orner.
— (Dict. de Poitevin)
Traductions
[modifier le wikicode]Références
[modifier le wikicode]- « mansionnaire », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage