maisonnier
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]Adjectif
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | maisonnier \mɛ.zɔ.nje\ |
maisonniers \mɛ.zɔ.nje\ |
Féminin | maisonnière \mɛ.zɔ.njɛʁ\ |
maisonnières \mɛ.zɔ.njɛʁ\ |
maisonnier \mɛ.zɔ.nje\
- Qui concerne la maison.
- La société maisonnière de Mulhouse : Société qui procure aux ouvriers des maisons, des logements à bon marché.
Traductions
[modifier le wikicode]Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
maisonnier | maisonniers |
\mɛ.zɔ.nje\ |
maisonnier \mɛ.zɔ.nje\ masculin (pour une femme, on dit : maisonnière)
- Personne attachée à une maison.
Les propriétaires assignent aux familles de cultivateurs une certaine quantité de terre sur laquelle est bâtie une maison, et c’est de là qu’est venu le nom que nous traduirons par celui de maisonnier, c’est-à-dire de cultivateur ayant reçu une maison de son propriétaire. Les maisonniers cultivent la portion de terrain qui dépend de la maison, vient-elle à vaquer, un célibataire arrive ; il se marie et l’occupe.
— (Pellegrino Rossi, Cours d’économie politique, tome quatrième, Librairie de Guillaumin et Cie, Paris, 1865, 4e édition revue et augmentée par M. A. Porée, page 444)- Les Entrées et Pots de vin. — Les chanoines prébendés et semi-prébendés, en se rendant acquéreurs d’une maison canoniale, étaient tenus, d’après les règlements, de payer, lors de leur entrée en possession, le huitième de leur prix d’acquisition entre les mains du receveur du Chapitre, lequel n’en faisait pas le versement dans le coffre-fort, mais le déposait sur le bureau pour que le partage en fût fait entre tous les chanoines capitulants et maisonniers, c’est-à-dire possédant une maison canoniale. — (Charles Demay, « L’Évêque d’Auxerre et le chapitre cathédral au XVIIIe siècle », in Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l’Yonne, 52e volume, 2e de la 4e série, Société des sciences historiques et naturelles de l’Yonne, Auxerre, 1898)