machine à découdre
Étymologie
[modifier le wikicode]- (Première Guerre Mondiale) Jeu de mots sur machine à coudre, par analogie avec le bruit de la mitrailleuse, découdre renvoyant à l’idée de mourir[1].
Locution nominale
[modifier le wikicode]| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| machine à découdre | machines à découdre |
| \ma.ʃi.n‿a de.kudʁ\ | \ma.ʃin.z‿a de.kudʁ\ |
machine à découdre \ma.ʃi.n‿a de.kudʁ\ féminin
- (Armement) (Argot militaire) Mitrailleuse.
- L’ère de la machine est venue ; mais voici qu’un faux Progrès, — ménechme hideux, singe et bouffon du Progrès auguste et généreux, — met au jour la terrible « machine à découdre », et
Pour nous hacher menu comme chair à pâté
Forge des bourreaux mécaniques ! — (Jean Giraud, article dans Le Radical, 21 février 1916, 1re colonne, en bas) La Machine à découdre, film de Jean-Pierre Mocky.
- L’ère de la machine est venue ; mais voici qu’un faux Progrès, — ménechme hideux, singe et bouffon du Progrès auguste et généreux, — met au jour la terrible « machine à découdre », et
Synonymes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Références
[modifier le wikicode]- ↑ Lazare Sainean, L’argot des tranchées, E. de Boccard, Paris, 1915, p. 49
La mitrailleuse y est assimilée, à cause de son tric-trac, à une machine à découdre ou à un moulin à café : « Entends-tu ces pieds-là, avec leur sale moulin à café ? » René X, Parisiens à la guerre. — « Avant d’avoir fait cent mètres, nous serons fauchés par les moulins à café comme des tiges de pavot », Galopin, Les Poilus, p. 4