Le jardin Mabille recommence un des côtés effacés de l’ancien Palais-Royal, le Palais-Royal de l’orgie décente, de bon ton, illuminée, rosé et non pas rouge, artistique parfois, avec Frascati de moins et Cellarius de plus ; et, comme elles ont mangé du roman-feuilleton et qu’elles ont retenu des mots de vaudeville, il n’est pas rare de voir les mabilliennes atteindre à cet esprit drolatique, marotique, macaronique, contourné, fait d’anthithèses en bascule, qui tombe sur la tête comme un pot de fleurs et laisse le bourgeois en rêverie, semblable à un éléphant qui vient de rencontrer un faux col.— (Charles Monselet, « Le monde parisien », L’Artiste, 1847, page 255)
Notre charmante mabillienne saisit la plume et trace les lignes suivantes : « On me dit d’écrire quelque chose, je ne sais pas ; c’est de naissance. Signé : Delphine de Lizy »— (Fervacques (Léon Duchemin), Mémoires d’un décavé, Dentu, 1874, page 3)
La mabillienne et la lorette, il les a chantées à leurs belles heures, il les a mises en trilogie : la lorette du jour, la lorette d’hier, la lorette du lendemain.— (Charles Coligny, « Gustave Nadaud », La Chanson française - Moniteur du Caveau, 1874, page 119)