lycanthropie

Français

Étymologie

(1564) Du grec ancien λυκανθρωπία, de même sens^[1].

Synchroniquement, dérivé de lycanthrope, avec le suffixe -ie.

Nom commun

Singulier	Pluriel
lycanthropie	lycanthropies
\li.kɑ̃t.ʁɔ.pi\

lycanthropie \li.kɑ̃t.ʁɔ.pi\ féminin

(Mythologie, Fantastique) Caractère d’un être mi-humain, mi-loup ; capacité d’un loup ou d’une louve à se transformer en humain, ou d’un humain de se transformer en loup.
- Plus rare que la lycanthropie, l’arctanthropie est néanmoins au cœur de deux films des studios Disney-Pixar, Frère des ours, sorti en 2003, et Rebelle, sorti en 2012. — (Vincent Dupret, Romaric Hainez, , « Beorn, l’homme-ours ou l’ours-homme ? », Tolkien et les sciences, Alpha Sciences, 2022 ISBN 978-2-3838-8037-0, p. 409)
(Nosologie) (Vieilli) Maladie mentale de ceux qui autrefois se croyaient métamorphosés en loups.
- Les raisonneurs les plus incrédules ne voulaient pas admettre une véritable métamorphose, opérée à l’aide ou sans l’aide de la peau enchantée d’un loup, qui, dans certains cas, était supposée coopérer à la transformation, et soutenaient que la lycanthropie n’était qu’une espèce de fatale maladie, une situation d’esprit mélancolique, auxquelles se joignaient des accès de folie, pendant lesquels le malade s’imaginait avoir commis les ravages dont il était accusé. — (Walter Scott, traduit par Auguste-Jean-Baptiste Defauconpret, De la démonologie et de la sorcellerie, dans les Œuvres de Walter Scott, volume 25, Furne, Charles Gosselin, Perrotin, Paris, 1836, page 371)
(Nosologie) (Vieilli) (Par extension) Maladie mentale de ceux qui se croyaient métamorphosés en un autre animal^[1].
(Nosologie) (Vieilli) Maladie mentale dans laquelle on voyait au Moyen Âge une force maléfique ou diabolique^[1].