labor omnia vincit improbus
Apparence
Cette entrée est considérée comme une ébauche à compléter en français. Si vous possédez quelques connaissances sur le sujet, vous pouvez les partager en modifiant dès à présent cette page (en cliquant sur le lien « modifier le wikicode »). |
Étymologie
[modifier le wikicode]- Expression latine.
- Il s’agit d’une citation (mais avec le verbe mis au présent, vincit remplaçant vicit) de Virgile (Géorgiques, livre premier, vers 145 et 146) [WP].
Proverbes et phrases toutes faites
[modifier le wikicode]labor omnia vincit improbus \la.bɔ.ʁ‿ɔm.nja vɛ̃.si.t‿ɛ̃.pʁɔ.bys\
- Variante de labor omnia vincit, avec la précision que le travail est acharné.
- Non le travail ne peut pas tout. Labor omnia vincit improbus est une fausse maxime. Douze heures de pioche par jour n’amèneront pas, au bout de vingt ans, un garçon spirituel, judicieux, instruit, s’il n’est pas né poëte, à faire l’équivalent d’une strophe d’Alfred de Musset ou de lord Byron. — (Théophile Gautier cité par Pierre Larousse [P. Lar.]) Note : On a longtemps écrit poëte au lieu de poète.
- Gribouiller, faire mes pages, c'étaient là de saines formules, m’épargnant toute exaltation. Mais si faire mes pages renvoyait à de studieux mérites, voire à deux locutions latines des feuilles roses du Petit Larousse, Labor omnia vincit improbus de Virgile et Nulla dies sine linea de Pline, gribouiller contenait un jugement : probablement rétroactif, le seul en tout cas que ma mère émettrait jamais, laissant au silence le soin d'ajouter qu'un gagne-pain est un gagne-pain et qu'en tel cas il faut bien s'incliner devant l'adage : Abusus non tollit usum. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 61)
Variantes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- La prononciation \la.bɔ.ʁ‿ɔm.nja vɛ̃.si.t‿ɛ̃.pʁɔ.bys\ correspond à la prononciation scolaire du latin naguère en usage en France.
- La prononciation \la.bɔʁ ɔm.nja wiŋ.kit im.pʁɔ.bus\ se rapproche de la prononciation dite restituée maintenant enseignée en France ; en s’en rapprochant davantage ça donne \ˈla.bɔr ˈɔm.ni.a ˈwiŋ.kit ˈim.prɔ.bus\.
- La prononciation \la.bɔʁ ɔm.nja vin.tʃit im.pʁɔ.bus\ se rapproche de la prononciation en usage sein de l’Église catholique ; de façon plus soignée : \ˈla.bɔr ˈɔm.ni.a ˈvin.tʃit ˈim.prɔ.bus\.
Voir aussi
[modifier le wikicode]- [WP] : labor omnia vincit improbus sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
[modifier le wikicode]- « Travail », dans Jean Nicot, Thresor de la langue françoyse, 1606 → consulter cet ouvrage : « Le grand travail surmonte tout, Labor omnia vincit improbus. »
- [P. Lar.] : Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du dix-neuvième siècle, volume 10 (L–MEMN), 1873, page 12 colonne 3, entrée « LABOR OMNIA VINCIT IMPROBUS » ; fac-similé de la page procurée par Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k205362h/f16.item.r=omnia.langFR.zoom