lâchage

Français

(Siècle à préciser) De lâche avec le suffixe -age.

Singulier	Pluriel
lâchage	lâchages
\lɑ.ʃaʒ\ ou \la.ʃaʒ\

lâchage \lɑ.ʃaʒ\ ou \la.ʃaʒ\ masculin

Action de lâcher.
- Le lâchage d’un câble a fragilisé toute la structure.
(Par extension) Abandon.
- Le lâchage des anciens collaborateurs, remerciés sans plus, est une honte !
- Je me rappelle les petites misères sentimentales que je traînais alors : coquetterie, autrefois, de mes petites amies d’enfance, – lâchage, récemment, d’une maîtresse très en forme, – et fatuité, plus récemment encore, de quelques jeunes gens dont la peau de pêche pâle et rose m’avait donné envie de les embrasser sans que j’ose m’y hasarder. — (Paul Léautaud, Le Petit Ami, 1903, réédition Le Livre de Poche, 1964, page 86)
- Il était railleur, mais plein d’illusions sur la nature humaine. Les lâchages lui faisaient mal à l’estomac et il attachait de l’importance aux éreintements. C’est vous dire le mérite qu’il eut à se jeter, par amour de son pays, dans la mêlée politique, où nous le retrouverons. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 267)
- Ce qu’il présenta aux sénateurs comme le comble de l’abnégation fut toutefois interprété par la plupart des Romains comme un odieux lâchage, presque comme un parricide. — (Amin Maalouf, Les Jardins de lumière, 1991, Le Livre de Poche, page 215)
Action de se lâcher.
- Aujourd’hui, lâchage total ! C’est mon anniversaire !