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kizidigezh

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(1732)[1][2] Dérivé de kizidik (« sensible, susceptible »), avec le suffixe -ezh Référence nécessaire.
Mutation Forme
Non muté kizidigezh
Adoucissante gizidigezh
Spirante cʼhizidigezh

kizidigezh \ki.zi.ˈdiː.ɡɛs\ féminin

  1. Sensibilité, délicatesse.
    • Tangi Malmanche en deus lakaet mercʼhed en e oberenn, da skuilhañ enni war un dro tenerded ha kizidigezh. — (Benead, Ar mercʼhed e lennegezh Vreizh, in Al Liamm, no 7, mars-avril 1948, page 52)
      Tangi Malmanche a mis des femmes dans son œuvre, afin d’y introduire à la fois de la tendresse et de la délicatesse.
    • Rak ne welomp ar bed nemet hervez doare hol lagad, hervez hor c’hizidigezh, hervez hor boazioù, hor santerezh, ha me oar ; ne gavomp un dra gaer nemet hervez ar menozioù hon eus diwar benn ar Gened ; ne gomprenomp spered ar re all nemet diouzh hor spered-ni. — (Maodez Glanndour, Diviz Kasiwellonos diwar-benn an arz, in Al Liamm, no 25, mars-avril 1951, page 18)
      Car nous ne voyons le monde qu’à la manière de notre œil, selon notre sensibilité, selon nos habitudes, nos sens, et que sais-je ; ne ne trouvons une chose belle que selon les idées que nous avons sur la Beauté ; nous ne comprenons l’esprit des autres que selon notre propre esprit.
    • An devoud-mañ dres zo bet poent-loc’hañ ur gizidigezh politikel. — (An Emsav hag ar Vro (63), in Emsav, no 80, août 1973)
      Ce fait justement a été le point de lancement d’une sensibilité politique.
  2. Susceptibilité.
    • Edo ar C’hallaoued a-du war ar ret lakaat an deskadurezh islamat dindan reolerezh ar Stad, nemet e oa daou duadur : an eil, hini ar gefridiaded trevourel dre-vras a felle dezho lakaat diouzhtu reolerezh strizh war ar skolioù islamat, egile, hini ar vilourion, a venne er c’hontrol diazezañ ar reolerezh a-nebeudoù gant evezh bras o tamantiñ da gizidigezh an Aljerianed. — (An emsav aljerian. V. –Al leviadurezh skolel gall en Aljeria eus 1830 da 1870, in Emsav, no 103, juillet 1975)
      Les Français étaient d’accord sur la nécessité de placer l’éducation islamique sous le contrôle de l’État, sauf qu’il y avait deux tendances : l’une, celle des fonctionnaires civils en gros qui voulaient mettre immédiatement un contrôle strict sur les écoles islamiques, l’autre, celle des militaires, qui voulaient au contraire établir le contrôle petit à petit en faisant très attention à ménager la susceptibilité des Algériens.

Références

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  1. Martial MénardDevri : Le dictionnaire diachronique du breton, 2018 → consulter cet ouvrage
  2. Grégoire de Rostrenen, Dictionnaire français-breton, J. Vatar, Rennes, 1732, 916 pages[version en ligne]