(XIXe siècle) Calque du japonais 片仮名, katakana. Ce mot semble avoir fait son apparition dans la langue française parlée et écrite au cours des années 1830—1840.
(XIXe siècle)Ces trois espèces d'écriture, qui s'écrivent de haut en bas, sont le firokana pour les ouvrages composés en langue vulgaire, le katakana pour les commentaires et autres ouvrages du même genre, et les caractères chinois proprement dits, n'ayant qu'une valeur phonétique et employés comme signes phonétiques pour la haute littérature.— (William Duckett, Dictionnaire de la conversation et de la lecture, Paris, 1853, page 559)
(XIXe siècle)Il est bon de remarquer que, parmi les quarante-sept caractères japonais kata-kana, quatre seulement conservent la totalité des traits constitutifs des signes chinois qui leur ont donné naissance.— (Léon de Rosny, Introduction à l'étude de la langue japonaise, Paris, 1856, page 15)
Table présentant une version initiale du syllabaire Katakana : Pour chaque Katakana, on trouve à sa droite le sinogramme originel avec en rouge la partie dont le kana découle. De nos jours 𛄠 et 𛄟 ont été supprimés, et le 𛄡 remplacé par le エ.
Et au troisième étage, les mots Club Gaïa en rose fluo sur fond jaune. En caractères romains et en katakana, l’alphabet syllabaire utilisé pour la transcription des termes étrangers.— (Dominique Sylvain, Kabukicho, Viviane Hamy, 2016, réédition Points, 2018, page 111)
Le nom LEGRAND était gravé en katakana, l’écriture phonétique employée pour écrire les noms d’origine étrangère...— (Cyril Carrère, La colère d’Izanagi , Denoël, 2024)
Le Katakana est composé de cinquante caractères représentant chacun une syllabe […]— (Harada, Historique des différents caractères d’écriture employés au Japon dans Compte rendu de la troisième session du Congrès provincial des Orientalistes : Religions du Japon, tome II, Lyon, 1878, page 103 → lire en ligne)
Puis il y a le japonais écrit. En sorte que l’écolier nippon, avant toute chose, doit. d’abord apprendre à parler yamato, à écrire le Katakana […]— (Henry Dumolard, Le Japon politique, économique, et social…, Armand Colin, Paris, 1903, page 213 → lire en ligne)
J’ai même appris à lire les deux alphabets syllabiques, le katakana et l’hiragana, mais pas les kanji qui sont les idéogrammes que maman connaît.— (Véronique Sanson, Didier Varrod, La douceur du danger, Plon, 2005)
En même temps, les caractères idéographiques d’origine chinoise (kanji 漢字) pour le sino-japonais kango firent progressivement assimilés par le japonais et donnèrent naissance à deux syllabaires : katakana et hiragana.— (Christian Berner, Tatiana Milliaressi, La Traduction : philosophie et tradition, Presses Universitaires du Septentrion, 2011, page 301)