« N’ayez pas peur des Kanaks », « n’ayez pas peur de la République française » Nicolas Sarkozy a exprimé vendredi à Nouméa son « respect de la culture et des traditions » kanakes, devant les membres du Sénat coutumier, au premier jour d’une visite de deux jours et demi en Nouvelle-Calédonie.— (« Sarkozy veut apaiser la Nouvelle-Calédonie », nouvelObs.fr, 26 août 2011)
L’exposition se clôt avec deux artistes kanak trentenaires, dont une femme, symbole de la place nouvelle des femmes dans la culture et la coutume kanak.— (« L’art kanak au Quai Branly : un “événement majeur” pour Ayrault », LeMonde.fr avec AFP, 15 octobre 2013)
En 1984, dix militants indépendantistes kanak sont assassinés dans une embuscade. Les auteurs de la tuerie, qui reconnaissent les faits, sont acquittés.— (« Waan Yaat » : un massacre impuni, Médiapart, 15 juin 2024)
L’adjectif est parfois utilisé de façon épicène : (la langue, la culture kanak) au lieu de (la coutume kanake).
Dans la revue Mots (1997), l’universitaire Mireille Darot précise : « C’est au cours des “événements”, le 9 janvier 1985, que le gouvernement de Kanaky imposa une nouvelle graphie, “kanak, invariable en genre et en nombre, quelle que soit la nature du mot, substantif, adjectif, adverbe”, en remplacement de celle de canaque attestée depuis plus d’un siècle. Par ce changement de signifiant graphique, les indépendantistes transcrivirent le changement radical de signifié, qu’ils opéraient en transformant le terme utilisé pour désigner les indigènes de Nouvelle-Calédonie, » car comme elle l’ajoute, « canaque avait acquis une connotation aussi insultante dans le français calédonien que celle de bougnoule dans le français hexagonal. »