isoséiste

Français

(1889) Du grec ancien σεισtός, seistos (« ébranlé, secoué ») avec le préfixe iso-, par référence à séisme.

isoséiste \i.zo.se.ist\ masculin et féminin identiques

Se dit d’une courbe (ou de l’aire qu’elle délimite) joignant, sur une carte géographique, les points où un séisme a atteint une égale intensité.
- Si les observations expérimentales permettent de déterminer, pour un grand nombre de points, l’intensité des deux composantes, on aura les éléments d’une série de courbes plus ou moins concentriques représentant des valeurs équivalentes ; ce sont les courbes isoséistes. — (Jules Girard, Les observations séismologiques, Revue de géographie, janvier 1889, page 427)
(Par extension) Se dit d’une carte sur laquelle sont tracées des courbes isoséistes.
- La répartition cartographique de l’intensité des séismes, est consignée sur des cartes isoséistes où sont reportées les surfaces d’égale intensité macrosismique des régions affectées. — (Collectif, Géologie tout-en-un, Dunod, 2008, page 70)

Singulier	Pluriel
isoséiste	isoséistes
\i.zo.se.ist\

isoséiste \i.zo.se.ist\ féminin

(Par ellipse) Courbe isoséiste.
- Les isoséistes traduisent parfois le caractère sommaire de la connaissance d’un séisme. Cette situation est le reflet même de la notion d’intensité. Par définition, elle est un constat d’effets dont l’appréciation en chiffres ne peut échapper à une certaine subjectivité, quel que soit l’effort de rigueur. — (J. Lambert et J. Vogt, Simulation du séisme provençal de 1909, Bureau de recherches géologiques et minières, décembre 1983)