intraversable

Français

(XVIII^e siècle) Dérivé de traverser, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

intraversable \ɛ̃.tʁa.vɛʁ.sabl\

Qu’on ne peut traverser.
- Les Physiciens disent que des corps sont intraversables par d’autres corps quand il n’est pas possible que les raïons de lumiere, ou que les écoulemens, les vapeurs, les exhalaisons des autres corps les pénétrent ou les traversent. — (Alexandre Savérien, Dictionnaire universel de mathématique et de physique, tome second, chez Jacques Rollin, Paris, 1753, page 46)
- Ce qu’ils [les Anglais] avaient le plus à craindre, et bien plus qu’une invasion du Prétendant, c’était que la France ne refît ces terribles nids de corsaires qui, sous Jean Bart, Duguay-Trouin, Forbin, Cossard, avaient rendu le commerce impossible, la mer intraversable. — (Jules Michelet, Histoire de France, tome XVII, A. Lacroix, Paris, 1877, page 40)
- De la place du Cirque à la préfecture, les palissades du chantier tout le long du rail rendent le cours des 50-Otages intraversable. Pour rejoindre l’autre trottoir du cours, puis Talensac, les piétons font ainsi le tour, depuis la boulangerie Becam jusqu’à la préfecture. — (Lucie Beaupérin, Tramway à Nantes : apprendre à vivre sans la ligne 2, « la galère », ouest-france.fr, 29 juin 2024)