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intabulé

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir intabuler.
Singulier Pluriel
Masculin intabulé
\ɛ̃.ta.by.le\

intabulés
\ɛ̃.ta.by.le\
Féminin intabulée
\ɛ̃.ta.by.le\
intabulées
\ɛ̃.ta.by.le\

intabulé \ɛ̃.ta.by.le\

  1. (Didactique) (Vieilli) Qui est inscrit dans une table, un registre ou un rôle.
    • Que les autres etoient appellées distributions, mais qu'elles ne se faisoient point au Choeur ; qu'on les appelloit intabulées, c'est-à-dire qu'en suivant la table des offices, il y avoit certaine rétribution qui étoit attachée à chaque office, & que le Receveur du Chapitre les payoit tous les trois, ou six mois selon l'usage. — (Continuation du Journal des principales audiences du Parlement, par Michel Du Chemin, tome 6, livre 4 (1714), chap. 20, Paris : chez Rollin fils, 1751, p. 465)
    • Caen, 8 janvier 1830. — La Cour, Considérant que les avocats intabulés du barreau de Caen, étant au nombre de plus de cinquante, sans s'élever à celui de cent, et se trouvant parmi eux quatre anciens bâtonniers, le conseil de discipline leur Ordre, pour être complet, devait aux termes de l'art. 7 de l'ordonnance du 20 novembre 1822 se composer de treize membres ; […]. — (Louis Gardenat, Traité de la profession d'avocat, 5e partie, division E, §. 2132-1, Paris, 1931, p. 301)
  2. (Histoire, Religion) Qualifiait un chanoine qui était en tour pour nommer aux bénéfices, dont la collation ou présentation appartenait au chapitre dont il était membre.
    • Ainsi, en 1596, un semi-prébendé est condamné à deux jours de prison […]. La même année, un chanoine intabulé pour la grande semaine, ayant manqué et ne s'étant pas fait remplacer, était puni de quatre jours de prison. — (Charles Demay, « L’évêque d'Auxerre et le chapitre cathédral au XVIIIe siècle », chap. 9, dans le Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, tome 52, Auxerre : au secrétariat & Paris : chez G. Masson & A. Claudin, 1898, p. 144/140)

Références

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  • « Chanoine », dans l’Encyclopédie méthodique, Jurisprudence, tome 2, Paris : chez Charles-Joseph Panckoucke, 1782, p. 500