injurologie
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- La première mention semble apparaître dans l'ouvrage de Robert Édouard, Dictionnaire des injures, précédé d'un petit traité d’injurologie, Paris : Claude Tchou éd., 1967. Dérivé de injure, avec le suffixe -logie.
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
injurologie | injurologies |
\ɛ̃.ʒy.ʁɔ.lɔ.ʒi\ |
injurologie \ɛ̃.ʒy.ʁɔ.lɔ.ʒi\ féminin
- (Didactique) Étude des injures et des jurons.
Ce à quoi le ministre ivoirien des Affaires étrangères, M. A. Assouan Usher devrait répliquer en disant qu'il s'agit là de réactions d'hommes « vendus aux rouges », qui vont répétant ce que leur enseigne « l'institut d’injurologie des marxistes soviéto-chinois » !
— (Jeune Afrique, Société africaine de presse, 1971, no 540-572, page 14)On dit souvent : les femmes, la boisson, le fric, le jeu. etc. mais on trouve également d'autres domaines - comme l’injurologie, les jurons, dont l'étude n'a pas de nom à ma connaissance à moins qu'on ne parle des "sacres" donc de sacrologie, la scatologie, l’"érotologie", si j'ose dire, les gros mots -, qui a première vue ont une thématique de type argotique mais qui ne sont pas de l'argot.
— (Denise François-Geiger, L'Argoterie: recueil d'articles, Sorbonnargot, 1989, page 19)Il n’existe pas encore de chaire d’injurologie à la Sorbonne. L’injure politique continue cependant de captiver les chercheurs. Bruno Fuligni lui consacre ainsi un Petit Dictionnaire de 1 200 citations (L’Éditeur, 2011) dont la couverture propose une alléchante sélection.
— (Henri Marque, De l’insulte en politique, sur le site de Jeune Afrique (www.jeuneafrique.com), 27 décembre 2013)
- (Par extension) Collection d’injures et de jurons.
Il en résulte que, parallèlement à l'intérêt manifesté en sciences du langage pour l’injurologie san-antonienne, une étude de la fonction et de la rentabilité de l'invective dans l'œuvre de San-Antonio se doit d'envisager son rôle dans le positionnement littéraire de l'auteur.
— (Michel Pierssens, Les Grandes-Têtes-Molles de notre époque, dans Invectives et violences verbales dans le discours littéraire, sous la direction de Marie-Hélène Larochelle Presses Université Laval, 2007, page 164)Ensuite arrive un florilège de gros mots, d'expressions fort désobligeantes telles qu'on n'en trouverait que dans un lexique d’injurologie bretonne.
— (Jean Teulé, Héloïse, ouille !, Éditions Julliard, 2015, chap. 44)