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iconoclastiser

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
De iconoclaste, avec le suffixe -iser.

iconoclastiser \i.kɔ.nɔ.klas.ti.ze\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Donner un caractère iconoclaste à.
    • Je considère Lula un iconoclaste politicien qui a iconoclastisé la gauche brésilíenne. — (site plus.lefigaro.fr (accent ajouté à considere))
  2. Se comporter de façon iconoclaste.
    • mais là, je sens que j'iconoclastise. — (site depluspres.blogspot.com, 30 août 2012)
    • Grande diversité d’approches, par de supposées autorités en la matière (on n’a fait appel ni à Edgar Morin, ni à Daniel Buren, ni à Christine Boutin) et nombreuses reproductions : érotisme dans l’art en général, par les inévitables Onfray (pour la philosophie) et Dagen (pour l’histoire de l’art) ; érotisme dans l’art préhistorique (les vénus magdaléniennes auraient été « l’équivalent paléolithique de Playboy »!), égyptien (pas grand-chose en apparence, mais c’est en se masturbant qu’Atoum crée le monde), gréco-romain (L’aphrodite de Cnide, sculptée vers – 350 par Praxitèle, était la première image nue d’une déesse depuis 250 ans), précolombien (« Les peuples mésoaméricains sont connus pour la rigidité de leurs règles morales »), japonais (Edmond de Goncourt écrivait des estampes érotiques d’Hokusaï que « ces images sont d’une harmonie, d’une douceur, d’une tendresse qui n’ont jamais été atteintes à ce jour par l’art européen », et c’était – presque – vrai), chinois (les chungonghua, peintures du palais de printemps, aussi brûlantes et impavides que délicates, ont été combattues et détruites dès le XVIIème siècle), indien (« L’amour sous sa forme érotique – plaisir des sens – est présent et actif dans tous les textes indiens anciens »), médiéval (R.A.S), renaissant (Zwingli, réformateur suisse : « Voici une Madeleine peinte sous des traits si putassiers que même les prêtres ne peuvent être attentifs à la messe qu’ils disent en sa présence » ; et Protestants d’iconoclastiser, et catholiques d’inventer une version érotique de la religion championne de l’anti-érotisme, où même les saints se mettent à danser), libertin roccoco (Diderot : « Celui qui a acquis le sentiment de la chair a fait un grand pas : le reste n’est rien en comparaison. Mille peintres sont morts sans l’avoir sentie »), dix neuvième (fasciné par l’Orient, d’abord proche, puis beaucoup plus lointain, en passant par ici-et-maintenant), rodinien (?), picassien, surréaliste, contemporain ; points de vue gay, féministe, lacanien omni-voyeuriste, pornographiste, bataillo-molinierien, neuro-psychiatrolyrique (tous étrangers à l’art) ; l’oeuvre la plus érotique selon … des médiatiques divers (ce sont Sollers, avec de Watteau L’embarquement pour Cythère (1718) et Darrieusecq, avec Le verrou de Fragonard (vers 1787) qui se tirent le plus élégamment de cette question idiote). — (site nouvelles-hybrides.fr)

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