(1534)alteres, (1636)halteres. Du latin halteres (« masses de plomb utilisées dans les exercices gymnastiques ») emprunté au grec ancien ἁλτῆρες (« balanciers pour le saut, la danse »), du verbe grec ancien ἁλέσθαι (« sauter »), apparenté au latin salire (« sauter, bondir ») et au latin saltare (« danser, sauter »)[1][2].
Le baron surprit aussi le regard sarcastique que M. Élie jetait sur un petit haltère de trois kilos, posé dans un coin de la chambre, et que M. Octave soulevait chaque matin trois ou quatre fois.— (Montherlant, Célibataires, 1934, page 861)
Pour nous, l’ouvreur sera Ludo ! Ludo, c'est une marmule de 110 kg, un ancien champion de France de force athlétique. Les haltères, il s'en sert pour jongler !— (Philippe B., avec Jean-Luc Riva, GIGN : confessions d'un OPS, Éditions Nimrod, 2019, chapitre 48)
(Physique) Deux masses fixes et ponctuelles ou assimilables comme telles.
On décide d’approximer le problème du satellite par le problème de l’haltère : On cherche l’haltère dont le champ se rapproche le plus de celui de la Terre décrite sous les hypothèses de la question A.
Il y a trois types d’éprouvettes : les éprouvettes de traction perpendiculaire (IB), les éprouvettes de traction en température (en haltères) et les éprouvettes de flexion en température.
Le TLFi remarque que certains auteurs emploient ce mot au féminin, mais que cet usage est rare. Les dictionnaires courants Larousse, Robert, Lexis, Académie, Usito, n'admettent cependant ce substantif qu'au masculin. L’Académie française juge que l'emploi au féminin est fautif ("Dire, ne pas dire" du 7 décembre 2017)[3].
Un jeu d’haltères vernies s’aligne sur la table.— (Martin du Gard, Devenir, 1909, page 42)