Le français a emprunté de nombreux mots au guarani, comme agouti, aï, ara, boucan (qui a donné boucaner et boucanier), palétuvier, tapir, souvent par l’intermédiaire de l’espagnol ou du portugais : acajou, ananas, jaguar, tapioca, toucan ...
Si le guarani – avane’ê ou langue de l’homme – et l’espagnol sont les deux langues officielles du Paraguay depuis 1992, l’État paraguayen continue néanmoins de fonctionner exclusivement en espagnol, en violation flagrante de la Constitution et des droits inaliénables des locuteurs guaranis.— (Gustavo Torres, « PARAGUAY - À la défense du guarani » dans Dial – Diffusion d’information sur l’Amérique latine. D 2977. Traduction de Gilles Renaud pour Dial. Source (espagnol) : Noticias Aliadas, n. 17, 19 septembre 2007.)
On m'en fit remarquer que l'on disait fort instruits; mais, comme ils ne parlaient que la langue guarani, je ne fus pas dans le cas d'apprécier le degré de leurs connaissances; seulement j'entendis jouer du violon un cacique que l'on nous assurait être grand musicien; il joua une sonate et je crus entendre les sons obligés d'une serinette.— (Bougainville, Voyage autour du monde)
Unité monétaire du Paraguay. Son symbole est ₲ (Unicode U+20B2).
Le guarani est divisé en cent parties égales dénommées centavos.— (Georges Rouma, L’Amérique latine: l’essor sous la république et la liberté: Volume 1, 1948)
De rares Indiens guaranis ont échappé à l'assimilation au Brésil ou au Paraguay, mais leur territoire ancestral, envahi par des éleveurs, se réduit considérablement. — (Survival, Brésil : évictions en sursis pour des communautés guarani, 7 Avril 2015 → lire en ligne)