grignon
Apparence
:
Étymologie
[modifier le wikicode]- De l’occitan grinhon.
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
grignon | grignons |
\ɡʁi.ɲɔ̃\ |
grignon \ɡʁi.ɲɔ̃\ masculin
- Morceau de l’entamure du pain du côté où il y a le plus de croûte.
Il a de bonnes dents, il prend toujours le grignon.
- — Chez les Dissidents, y a-t-il encore du pain pour Jules qui n’a pas fini son lard ?
Madeleine lui tendit un petit grignon. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- (Par extension) Morceau.
Près de l’âtre plein d’un grand feu qui s’escrimait contre un chaudron, une femme grasse et plus blanche que le lard qu’elle découpait avec un long couteau, faisait fondre des grignons de saindoux.
— (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 354)
- (Marine)(Vieilli) Biscuit sec faisant partie de la ration des marins.
- (Huilerie) Tourteau de première ou de seconde pression.
Les grignons sont encore riches en huile et sont utilisés comme aliments du bétail.
— (Clém., Alim, 1978)
Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- Reims (France) : écouter « grignon [Prononciation ?] »
Voir aussi
[modifier le wikicode]- grignon sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
[modifier le wikicode]- [1] « grignon », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (grignon), mais l’article a pu être modifié depuis.
- [2] « grignon », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
- Jean-Baptiste-Bonaventure de Roquefort, Glossaire de la langue romane, rédigé d'après les manuscrits de la Bibliothèque impériale, 1808, volume 1, page 715.
Nom commun
[modifier le wikicode]grignon *\Prononciation ?\ masculin
- Variante de grenon.
Références
[modifier le wikicode]- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (grenon)