goberger
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]Verbe
[modifier le wikicode]goberger \ɡɔ.bɛʁ.ʒe\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se goberger)
- Accueillir en offrant beaucoup de nourriture.
Il ne foutrait rien, et c’est moi qui le gobergerais !…
— (Émile Zola, La Terre, troisième partie, chapitre II)Que Delorme se fasse aider par les ventrus qu’il goberge ;
— (Vingt-quatre nouvelles genevoises - Volume 2, Méril Catalan - 1865)
- (Pronominal) (Familier) Bien se traiter, en particulier manger d’une façon plantureuse.
« Ce n’est pas tout ça, mon garçon, il faut savoir ce que nous allons faire maintenant. Voilà une semaine que nous courons les théâtres, que nous nous gobergeons dans les restaurants, et nous n’avons rien décidé pour ton avenir. »
— (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)Les Rats s’étaient multipliés sous cette bienheureuse maison toujours environnée de débris de chair fraîche dont on pouvait se goberger la nuit.
— (Léonce Bourliaguet, Les aventures du petit rat Justin, Société universitaire d’Éditions et de Librairie, 1935, page 42)En bas les araignées jeûnent, mais les hirondelles se gobergent dans ces hautes zones où règne le clocher qui semble les expédier au loin, par volées sonores.
— (Hervé Bazin, Qui j’ose aimer, Grasset, 1956. page 215)
- (Pronominal) (Désuet) Se moquer de.
Dérivés
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]manger beaucoup
- Italien : rimpinzarsi (it)
- Néerlandais : zich volproppen (nl)
- Occitan : godiflar (oc)
Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Lyon) : écouter « goberger [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « goberger [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- François Halma, Le Grand Dictionnaire François & Flamand, 1781 (pour le sens de se moquer de).
- ↑ « goberger », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage