futution
Apparence
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Étymologie
[modifier le wikicode]- Du latin fututio, fututionis (rapport sexuel), dérivé de futuere (« posséder charnellement, foutre »).
- Néologisme du XIXe siècle, probablement formé par Alcide Bonneau dans son Manuel d’érotologie classique en 1882, traduction du De Figuris Veneris de Friedrich-Karl Forberg. Il est aussi utilisé par Sade dans Les infortunes de la vertu, domaine français, éd.10/18, introduction de Gilbert Lely.
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
futution | fututions |
\fy.ty.sjɔ̃\ |
futution \fy.ty.sjɔ̃\ féminin
- (Rare) (Sexualité) Coït vaginal.
Ils étaient ces années-là extrêmement foutatifs. À Cameo il y avait des fututions dans les loges ! Des mates au balcon du Capitol. Sous la rayonne, les lycéennes du jeudi se laissaient pétrir les friolets.
— (Philippe Sollers, dans Centre national des lettres, L’Infini: littérature, philosophie, art, science, politique, Denoël, 1983, p. 152)Stupre, futution sur les places publiques ; cris, viol, fureur dans les loges de l’Opéra.
— (Gilbert Lély, Éditions de la Différence, 1977)Les travaux pratiques étaient nombreux et variés. Les techniques de la futution, de la fellation, du cunnilingus, de la pédication et d’autres activités charmantes y étaient détaillées avec art.
— (Sarane Alexandrian, Les terres fortunées du songe, Galilée, 1979, p. 259)... et qu'il est temps de passer à la futution proprement dite.
— (Lydie Salvayre, Petit traité d'éducation lubrique , Cadex Editions, 2014)
Apparentés étymologiques
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- \fy.ty.sjɔ̃\
- France (Lyon) : écouter « futution [Prononciation ?] »