frissant
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (Adjectif) Du participe présent frissant, du verbe frisser « frissonner ».
Adjectif
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | frissant \fʁi.sɑ̃\
|
frissants \fʁi.sɑ̃\ |
Féminin | frissante \fʁi.sɑ̃t\ |
frissantes \fʁi.sɑ̃t\ |
frissant \fʁi.sɑ̃\
- (Extrêmement rare) Tremblant, frissonnant, frémissant.
Mouillé et frissant, j’eus peine à trouver mon triste logis, j’y eus les fièvres, nul ne me soigna, et je cuidai mourir.
— (Charles de Coster, La Légende d’Ulenspiegel (1861), M. Lamertin, 1928, page 313)
Forme de verbe 1
[modifier le wikicode]Voir la conjugaison du verbe frire | ||
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Participe | Présent | frissant |
frissant \fʁi.sɑ̃\
- (Extrêmement rare) Participe présent du verbe frire [1].
Dans la cuisine on entendait la chanson des petits poissons frissant dans le beurre.
— (La Revue hebdomadaire, Plon, 1901, page 314)
Variantes
[modifier le wikicode]Forme de verbe 2
[modifier le wikicode]Voir la conjugaison du verbe frisser | ||
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Participe | Présent | frissant |
frissant \fʁi.sɑ̃\
- Participe présent du verbe frisser.
Frissant, claquetant des dents, et soi traînant vers le nord, il vit en une clairière belle fillette, haute en couleur, frisque, accorde, pimpante, et chanta. Mais la fillette ne vint point.
— (Charles de Coster, Légendes flamandes, 1861, page 95)Du coup maître Nicolas interrompit sa chanson, surpris de n’entendre pas le bonjour matinal de la vieille, qui d’ordinaire venait l’agacer de quelques paroles caressantes, à quoi il répondait en faisant le beau, roulant son petit œil noir, ouvrant toute large sa queue et frissant des ailes pour gagner sa miotée de pain au lait et sa pierre de sucre.
— (Jean Richepin, La Glu, Fasquelle, 1910, page 43)
Anagrammes
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Références
[modifier le wikicode]- Gayot, Nouvelle grammaire françoise où on fait voir les vices des grammaires, tome premier, Nicolas Strickwant, Bruxelles, 1737
- [1] C. A. Delvart, Cours théorique et pratique de grammaire française, Le Normant Fils, Paris, 1828
- Charles Bigot, Nouvelle grammaire française complète, Louis Hallberger, éditeur, Stuttgart, 1846