fréreux
Étymologie
[modifier le wikicode]Adjectif
[modifier le wikicode]| Singulier | Pluriel | |
|---|---|---|
| Masculin | fréreux \fʁe.ʁø\ | |
| Féminin | fréreuse \fʁe.ʁøz\ |
fréreuses \fʁe.ʁøz\ |
fréreux \fʁe.ʁø\
- (Normandie) ou (Désuet) Issu de frères, de sœurs, ou de frère et sœur.
Réservation que les enfants fréreux ne se doivent point marier ensemble.
— (Articles des consistoires du comté de Neuchâtel, dressés le 24 mars 1550, cité dans Annales historiques du comté de Neuchâtel et Valangin depuis Jules-César jusqu’en 1722, tome II, Mathey, Berne et Neuchâtel, 1855, page 497)- Mais si, mais si, j’ai compris. Cousin fréreux, veut dire germains, et remué, issu.
— (Marion Gilbert, La barrière, Éditions Je sers, Paris, 1949)Quant au « cousin fréreux ou propre », qualificatifs qui le placent à une position notable et repérable, il est aussi bien cousin de frères que de sœurs, croisé ou parallèle.
— (Françoise Zonabend, « Chers parents », les mots de la parentalité normande, in Le corps, la famille et l’État, Presses universitaires de Rennes, 2010, page 108)- Crochez-maï, Victorine, dit l’un à une sémillante villageoise - crochez-maï ; j’sommes-t’y pas cousins fréreux ?
— (Jean Revel, Contes normands, La Piterne, Brosville, 2015)
La dame obéit, rieuse, à cette annonce intensive ; langoureusement, elle s’appuie au bras du soi-disant « cousin fréreux ».
Synonymes
[modifier le wikicode]Prononciation
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)
Anagrammes
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Références
[modifier le wikicode]- Dictionnaire de patois normand, par Henri Moisy, Caen, 1887, page 166