fourrageur

Français

Étymologie

(Date à préciser) Dérivé de fourrager, avec le suffixe -eur.

Nom commun

Singulier	Pluriel
fourrageur	fourrageurs
\fu.ʁa.ʒœʁ\

fourrageur \fu.ʁa.ʒœʁ\ masculin

(Désuet) Marchand de fourrage, on dit aussi fourragier ^[1].
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
(Militaire) (Vieilli) Celui qui va se procurer le fourrage pour les chevaux de l'armée.
- Non contents de traquer les fourrageurs et d'enlever les hommes isolés, les Indiens commençaient à menacer ouvertement la place. — (Washington Irving, Voyages et découvertes des compagnons de Colomb, Paris : librairie Hachette & Cie, 3^e éd., 1893, chapitre 6)
- Malgré son grade « acheté comme deux sous de poivre », disait-il amèrement dans ses accès de pureté, Angelo était un soldat de métier et, en fourrageur, il avait de l’instinct. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 17)
(Militaire) Charge en fourrageurs : charge en ordre dispersé, à l'opposé d'une charge en rangs serrés.
- Une charge en fourrageurs exécutée par la cavalerie de Sébastiani, dispersèrent la première ligne — (Mémoire du général Baron de Marbot tome III)
(Sens figuré) Maraudeur, fureteur.
- Quitte à l'en dépouiller à la pointe de la rapière, le Limier n'avait supporté de se laisser traiter de voleur : "Nenni, fourrageur, mon gars. — (Les noces pourpres, tome 8 du Trône de fer, la traduction française de Game of Thrones)
(Zoologie) Animal qui est capable de rechercher sa nourriture sur de vastes espaces (pour une femelle ou animal de genre féminin, on dit : fourrageuse).
- C'est un bon fourrageur ; il convient bien aux terres roulantes, ondulées, telles que collines à herbages courts et fins, mais s'adapte aussi aux prairies plates, non marécageuses. — (Brother Isidore, Le mouton et la chèvre, Éditions Institut agricole d’Oka, 1946)
- La couleur est la même, mais le Sussex est plus volumineux, plus lourd, moins actif, moins fourrageur. — (Louis Serre , Défense et illustration des incomparables races de poules françaises, Éditions Dunod, 1944)

Traductions

Prononciation

Bordeaux (France) : écouter « fourrageur [Prononciation ?] »

Références

Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (fourrageur), mais l’article a pu être modifié depuis.
Inspiré du Dictionnaire encyclopédique Quillet, Paris, 1934.
^[1] Gérard Boutet, La France en héritage, Éd. Perrin , 2007.
« fourrageur », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
« fourrageur » dans le Dictionnaire numérique Cordial.